Depuis la création de la classe Diam 24 od en 2015, tout est mis en œuvre pour que la monotypie joue pleinement son rôle et que les règles de classe permettent de préserver l’équité matérielle entre tous, c’est à l’équipage de faire la différence !
Ainsi, à chaque fois que cela est nécessaire, des précisions sont apportées aux règles de classe, afin de préserver cette équité.
Grâce à ce travail de terrain, d’écoute et d’observation, les épreuves Diam 24 od bénéficient d’un cadre juste pour que la régate se joue sur l’eau et pas sur le parking à bateaux !
Les séances de contrôle des bateaux sont des formalités : les règles de classes ont été pensées pour que chaque équipage puisse avoir d’un coup d’œil le contrôle des autres bateaux et pour simplifier le travail des contrôleurs, le but étant de complexifier le travail d’éventuels tricheurs.
Les règles de classe du Diam 24 od vont à l’essentiel : elles encadrent tout ce qui concerne la performance et par principe on ne réglemente pas ce qui n’est pas contrôlable.
Le certificat de conformité : « Certificat Diam24od »
Le certificat de conformité a été repensé spécialement pour répondre aux particularités de ce nouveau sportboat, il est à renouveler tous les ans.
Grâce à l’application « Drules » vous l’éditez, vous gérez tous les changements de pièces en cours de saison (ajout de voiles, renouvèlement de pièces, etc.). C’est la clé de voûte du respect de nos règles de classe.
Un puzzle pesé
En effet, le Diam 24 od est un puzzle. Toutes les pièces importantes sont dotées d’un numéro de série. Leur conformité est vérifiée puis notifiée dans une base de données.
Lorsqu’un Diam 24 od est assemblé, chaque élément de ce puzzle est choisi et référencé. L’ensemble est pesé de façon à s’assurer que le poids minimum soit respecté (et pas supérieur de 0,4% du poids de jauge).
Ces poids « sortis de production » resteront inconnus de tous. Ils ne seront consultés dans la base de données qu’en cas de changement de pièces, pour garantir que personne ne puisse refaire à l’insu de tous un bateau plus léger, ou en cas de contrôle afin de vérifier que les pièces n’ont pas perdu en masse.
Les voiles sont elles aussi one design. Après fabrication, elles font l’objet de contrôles de conformité sur les critères de formes et des mesures des contours.
Ainsi, en 6 ans d’expérience de ces règles de stricte monotypie, il a été largement prouvé que les différences de performance viennent bien uniquement des équipages.
Des évolutions permanentes
Les coureurs sont consultés chaque année afin de perfectionner ces règles.
2016 : Suppression du poids maximum d’équipage, définitions des zones et positions de l’équipage à bord
2017 : Evolution du modèle par ajout de petits accastillages
2018 : Essais d’un poids minimum d’équipage à 210kg (initialement 220kg)
2019 : Les pesées de contrôle du poids minimum d’équipages se font aux retours des régates. En effet, le poids étant l’ennemi de la vitesse, et particulièrement en multicoque, c’est la légèreté qui est un atout performance. Le poids maximum a été supprimé.
2020 les dernières nouveautés sont :
Poids minimum d’équipage 220kg. Les équipages en deçà de ce poids minimum autorisé ont désormais le droit de courir, à condition d’embarquer une gueuse équivalente à la différence de poids enregistrée (cette différence ne doit cependant pas excéder 10 kg).
Cette évolution pourrait permettre, à moyen terme, d’augmenter le poids minimum, afin de simplifier la composition des équipages et ouvrir la classe à plus de monde.
Projets en cours : Barème de pénalité pour les infractions aux règles, faut-il imposer la mixité ? , développement de règles adaptées aux petits airs et des voiles complémentaires (Code 0 et génaker de tête)